
On savait déjà que le Grand Prix de cette 49ème édition irait à une autrice (Pénélope Bagieu et Catherine Meurisse étaient les deux seuls autres noms de la short list annoncée le 1er mars), et c’est finalement la canadienne Julie Doucet qui a recueilli la majorité des votes parmi les 1820 autrices et auteurs de bande dessinée. L’américain Chris Ware, lauréat du Grand Prix de l’année précédente, a donc eu le plaisir de remettre lui remettre son trophée juste après avoir reçu le sien, la cérémonie n’ayant pu se tenir en 2021 à cause de la pandémie.
Extrait du communiqué officiel :
Entre 1987 et 1999, dans les fanzines et les comics qu’elle a publiés (et en particulier dans les 12 numéros du mythique Dirty Plotte), l’autrice canadienne a été une des pionnières de l’autobiographie en bande dessinée, en racontant son quotidien mais aussi ses rêves et ses cauchemars. Avec un ton éminemment personnel et libre, sans aucun souci des convenances, avec un trait qui réussit ce miracle d’être à la fois crade et superbement élégant, elle a élaboré une œuvre radicalement féministe qui aborde des thèmes et des motifs rarement évoqués, surtout de façon aussi directe, le corps, les règles, les fantasmes sexuels, les questions de genre...




Chris Ware ne fut pas « récipiendaire » mais LAURÉAT du grand prix…
Un récipiendaire est quelqu’un qu’on admet dans une confrérie, une académie, etc. Récipiendaire est calqué sur un mot latin qui signifie « devant être reçu » (et non pas « jugé digne de recevoir »). Il a le sens passif.
Bien cordialement.