Psycho-drame autour de l’inauguration du Musée Hergé

Prévue de longue date, l’inauguration du Musée Hergé à Louvain-la Neuve promettait d’être un événement grandiose. Et d’ailleurs, Nick Rodwell lui-même avait fait le déplacement à Angoulême en janvier dernier pour en présenter les grandes lignes. Dans un lieu à l’architecture audacieuse conçue par Christian de Portzamparc, huit salles étaient consacrée à l’exposition des originaux d’Hergé. Leur grande valeur et leur grande fragilité obligeaient les responsables du musée à limiter au maximum l’éclairage, et à renouveler les oeuvres exposées tous les quatre mois.

L’ensemble des journalistes invités ce lundi 25 mai 2009 était pourtant averti ,si l’on en croit Moulinsart : Il avait été demandé, expressément et en temps utile, de ne pas collecter des documents visuels dans les huit salles d’exposition permanente. Par contre, le reste du musée, et donc la salle d’exposition temporaire, était à la disposition des photographes et des cameramen . Apparemment, l’information n’est pas passée comme elle l’aurait du, et pour cette raison, on voit fleurir en ce moment de nombreuses réactions de mécontents. Certains journalistes déçus crient à la censure, tandis que Moulinsart module en rappelant dans un communiqué de presse que des dizaines de photos et d’illustrations de haute qualité (dont 10 oeuvres d’Hergé, présentées dans les huit salles) sur les supports les plus modernes : CD, clé USB, téléchargement via le site web étaient fournies à la presse [1].
Espérons que l’ouverture du musée au public le 2 juin prochain fera oublier toute cette agitation, l’oeuvre d’Hergé méritant bien mieux que ces démonstrations de mauvaise humeur.
[1] Les illustrations de cet article font d’ailleurs partie de ce « kit media »



