Didier Comès nous quitte

Nous apprenons le décès de Didier Comès. Celui qui se disait bâtard de deux cultures (Son père parlant allemand et sa mère wallon et français) va faire de cette différence toute sa richesse imaginaire. S’il commence la bande dessinée par des gags humoristiques, il continue avec des albums aux teintes plus sombres. Sombre, c’est le mot puisqu’en 1980, il abandonne la couleur pour se consacrer au noir et blanc. Technique initiée sur Silence, l’album qui lui vaudra la consécration en 1981 au festival d’Angoulême. S’il a moins publié que d’autres auteurs (11 albums en 35 ans de carrière), chaque oeuvre était une claque visuelle. 2012 a permis aux visiteurs d’admirer l’exposition qui lui était consacré à Liège et à Angoulême. Toute la rédaction pense à ses proches.