La nouvelle est tombée hier, tout d’abord sur les sites du quotidien Sud-Ouest et de la radio RTL, avant d’être reprise sur l’ensemble des sites d’information : l’édition 2010 du FIBD d’Angoulême pourrait bien être fortement compromise.
A 91 jours de l’ouverture du 37ème festival, on apprenait que la municipalité d’Angoulême ne voulait plus prendre en charge les frais de montage des stands commerciaux des différents festivals qu’elle accueille. Évoquant une « moralisation de l’utilisation de l’argent public » d’après Sud-Ouest, le maire d’Angoulême Philippe Lavaud, qui s’appuie sur des chiffres éloquents (le même quotidien indique que la mairie aurait dépensé 391 211 euros l’an dernier pour sa participation technique au FIBD), s’estime contraint de faire des économies par le « désengagement de l’État » auprès des collectivités locales.
Surpris par cette annonce très tardive (on n’est plus qu’à trois mois de l’ouverture !), le délégué général du festival Franck Bondoux parle quant à lui de « catastrophe » dans ce même quotidien, et évoque même la possibilité de ne pas organiser l’édition 2010, faute de moyens nécessaires.
Par le passé, le festival a régulièrement fait l’objet d’attaques et de rumeurs, sans jamais disparaître. Mais il a bénéficié à chaque fois de l’appui de la municipalité. Il semblerait pourtant que, cette fois-ci, la capitale de la Charente, dont le rayonnement international est en grande partie dû à la tenue du FIBD, ne soit plus prête à tous les sacrifices.




A QUIEN APROVECHA EL CRIMEN.......