Survie de l’espèce (La)

Pour comprendre ce qui ne va pas dans le monde, il faut commencer par comprendre comment un brave et honnête primate est devenu le trader Fabrice Tourre, mercenaire zélé de la banque d’investissement Goldmann Sachs capable de penser M.A.F. (Mort Aux Faibles) comme son plus lointain ancêtre. Partant de ce postulat, La survie de l’espèce va nous expliquer en chapitres courts le système capitaliste dans lequel nous vivons. Expliquer pourquoi et comment l’humanité s’organise comme elle le fait et pourquoi cela ne marche pas ; comment l’idéologie en vigueur va vers son extinction naturelle et ce qu’il faudra éviter pour que l’humanité y aille avec elle. Jouant des symboles connus de tous (capitalistes à chapeau haut de forme et cigare, patronat en tenue de colonel ou salarié simple pion en plastique), Le livre peut être interprété comme un ouvrage de vulgarisation des ouvrages et billets de Paul Jorion, mais aussi comme une envie irrépressible de Gregory Makles d’en rire plutôt que de se laisser abattre.