Synopsis
Prisonnière de l’armée rouge est le premier album scandaleux d’un jeune illustrateur de 25 ans qui signe seulement de son prénom. Romain. C’était en 1978, aux Humanoides Associés. Le livre est une sorte de manifeste graphique. Cet esprit punk ingénieux, très proche du groupe Bazooka, s’empare du côté obscur du Japon et invente un nouveau genre du SM, le bondage chirurgical. Depuis Romain Slocombe creuse un rail obsessionnel et unique, incarnant son univers fantasmatique monomaniaque sous diverses formes artistiques avec brio. Prisonnière de l’armée rouge fait le saut générationnel, bien des monstres ont été tués par les flux quotidiens d’images incontrôlées. On peut enfin lire ces photos redessinées de japonaises ligotées, blessées, tuméfiées, bandées comme de vraies oeuvres, révélant l’atmosphère tragi-comique de la fin des années 70, l’esprit glacé, le détachement des regards chimiques, autant que le talent d’un artiste au milieu du monde et delà totalement singulier.
Prisonnière de l’armée rouge est un album oneshot de Romain Slocombe, paru en 1978. Selon Bande Dessinée Info, il possède 2 éditions, dont la principale est éditée par Lézard noir (Le) en 1978.
Auteurs
2 éditions
Notes des internautes
- Scénario Romain Slocombe
- Dessin Romain Slocombe
- Première parution 1er mai 1978
- Editeur Lézard noir (Le)
- Format Broché
- Pages 64
- Poids 0.14 kg
- ISBN/EAN 9782952206266
- Identifiant de l'album 54583
- Page mise à jour le 22 octobre 2022