100 millions d’années trop loin

Qui n’a pas envie de partir à la recherche du temps perdu ? Aux introspections de M. Proust, l’équipage de l’Héloïse a préféré la méthode plus concrète, mais dangereusement plus expéditive, d’H.G. Wells : celle de " La Machine à explorer le Temps ".

Pouvoir disposer d’une machine à voyager dans le temps, qui n’en rêve pas ? Quel formidable moyen d’évasion, que d’aventures fantastiques en perspective, quel prodigieux instrument de découvertes et de connaissances ! Un tel engin vous permet en plus de résoudre bien des problèmes, comme celui d’échapper aux recherches de la police. Aussi, à bord de l’Héloïse, les spéculations vont bon train. Mais, quand on a l’opportunité d’utiliser une machine de ce genre, on a intérêt à en maîtriser parfaitement le mode d’emploi. Sinon, bonjour les mauvaises surprises, salut les dégâts ! Alors qu’on souhaitait seulement faire un petit bond de quelques semaines dans le passé, on peut ainsi être catapulté au plus profond de la préhistoire, 100 millions d’années trop loin... La preuve : c’est dans une inextricable jungle de l’ère secondaire que se retrouvent le capitaine Baldi et son drôle d’équipage. Ils ne vont pas seulement y affronter de terribles dinosaures. D’autres voyageurs temporels les y ont précédés qui ne sont guère plus pacifiques.

Du fantastique, de l’action, du frisson et du suspense agrémenté d’une réjouissante dose d’humour. Une captivante plongée dans le mythique " Monde perdu " et l’univers fascinant des monstres antédiluviens.