Patate douce

Au menu, des récits d’auteurs déjà lus dans les précédents numéros, Jean-Marc Mathis, Eco, Ulf K., Laurent Bazart, Sylvie Bessard, Michel-Yves Schmitt, Big Ben, Charles Dutertre, Tofépi, auxquels viennent se frotter quelques invités de passage, Etienne Davodeau, Christian Cailleaux, José Parrondo, François Duprat, et comme d’habitude, un abécédaire richement illustré avec cette fois Pascal Rabaté qui présente en exclusivité 20 dessins inédits issus de ses carnets de voyage en Afrique du Sud. "Patate Douce", la revue en noir et blanc, haute en couleurs !

Cette nouvelle récolte ne déroge pas à la recette qui a fait les beaux jours de la revue : histoires vécues et fictions servies avec finesse, humour, et parfois gravité. Coté autobiographie, on découvrira les pages de Thierry Martin sur son enfance au Liban, celles de Big Ben sur son quotidien d’enseignant et un nouveau récit de Nylso sur son adolescence. La fiction n’est pas en reste, avec une fable futuriste de Fabien Veançon et des histoires muettes de Jérôme Studer. Comme toujours, les anciens se serrent pour faire une place aux nouveaux. Ainsi, on aura le plaisir de lire Jean Bourguignon, Hervé Bourhis et Fermin Solis. Sans oublier le célèbre abécédaire consacré cette fois-ci
à Stanislas ! Enfin, la vraie surprise nous vient de Charles Dutertre qui règle ses comptes avec la télévision, à lire en fin de numéro.

Ce 11ème numéro est accommodé ’sauce asiatique’ par les crayons de 10 auteurs (Martin Singer, Wouzit, Bettina Egger, peb & fox, Sandra Poirotte, Léa Buchens, Miguel B. Núñez, Flora Kam, Maud Guély, Sophie Lécuyer). Côté rubriques Ken Niimura ouvre son carton à dessin pour présenter des croquis et des travaux préparatoires, le libraire décrit comment la bande dessinée européenne traitait l’Asie avant la popularisation du manga, un hommage est rendu par Thierry Martin à l’Astroboy de Osamu Tezuka, et côté culture graphique c’est le travail du duo d’artistes Zim & Zou qui est mis à l’honneur.