Lundi, fin de journée

Au commencement était le récit d’espionnage, un livre de genre. Là-bas, tout au fond, il sert d’ossature, de ligne directrice. Bien entendu, l’essentiel passe ailleurs, entre les lignes de force de la structure. Il faut donc qu’elle soit apparente, au premier plan, pour qu’on ne la voie presque plus. Il y a Jasper, ses observations, les personnages qu’il croise au fil du récit, le monde qui l’entoure, à tout le moins la vision morcelée qu’il en a. Et il y a Casper, qui des quatre coins du monde envoie des cartes postales laconiques. Jasper travaille pour un service de renseignement. Jasper est une sorte d’anti-James Bond. Récit en gestation, Lundi, fin de journée ne trouve sa forme définitive que lorsque l’évidence se fait jour. Ce livre est entièrement réalisé à l’ordinateur, pixels apparents pleinement assumés.