Oneshot

Inachevés (Les)

1er janvier 1993 - Édité par Champaka
Inachevés (Les) par Yves Chaland - Couverture
© Champaka / Chaland
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Inachevés (Les) est un album oneshot de Yves Chaland, paru en 1993. Selon nos informations, il n'en existe qu'une seule édition, publiée par Champaka.
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Auteurs

Dessinateur: Yves Chaland

1 édition

Inachevés (Les)
1er janvier 1993
Editeur: Champaka
ID édition: 98541

Synopsis

Janvier 1993 est dédié à Yves Chaland, le faux nostalgique. Le Salon International de la BD d’Angoulême expose les planches du jeune Albert. Les Humanoïdes Associés éditent l’intégrale du petit prince de l’humour cruel. Champaka publie « Les Inachevés », un coffret comportant 3 volumes (« Les Inachevés », « Bob Fish II, version 1 » et « Bob Fish Il, version 2 »). Le tirage bibliophilique « Les Inachevés » (1.350 exemplaires dont 950 réservés à la France, la Belgique et la Suisse) présente le travail réalisé pour le second « Bob Fish » et l’album hors série « Spirou et Fantasio » commandé par les éditions Dupuis. Diverses raisons (voir la préface de Jean-Luc Fromental pour « Bob Fish II » et de Yann le Pennetier pour « Spirou et Fantasio ») amenèrent Yves Chaland à abandonner ces projets pour se consacrer à « Freddy Lombard » et au « Jeune Albert ». Le matériel présenté (crayonnés, recherches de personnages, planches esquissées, parfois terminées, souvent prêtes à être encrées) témoigne de ce qu’aurait été le résultat final : des albums-cultes. A chaque mouture, des surprises. Bob Fish tue ou meurt. Le jeune Albert aurait pu ne pas voir le jour ou devenir un héros à la « Bob Fish ». Chaland était prêt à piéger le lecteur une nouvelle fois. « Les Inachevés » rassemblent des pièces capitales pour comprendre le cheminement d’un auteur hors normes. Les hésitations sont au rendez-vous (les deux moutures du scénario de « Bob Fish II »). L’auteur balance entre ce que son public attend de lui et ce processus indistinct qui progresse en lui. A moins de trente ans, son savoir-faire est au sommet. Il lui reste à l’utiliser pour tailler le jardin secret qui sommeille en lui (la première fleur se nommait « Jeune Albert »). Une œuvre totale devait jaillir. Esthétique, joyeuse, moderne, sensible et certainement pas simpliste, elle aurait exploré, sans jamais le dire ouvertement, les méandres de l’âme humaine. Rendez-vous raté pour la bande dessinée intelligente.

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