Attila - Le fléau de Dieu

Oyez la triste histoire du Prince Attila !

Par une après-midi d’été, Attila arrive en Beauce où il s’aperçoit qu’il vient enfin de conquérir le monde. Comme tout dictateur il se demande quel challenge il va pouvoir encore relever. La dépression le guette. Il ne lui reste plus qu’à se tourner vers Dieu.

Or donc, en ce jour de l’an 451, le preux et terrible Attila s’en va conquérir la Beauce, dernier territoire qui lui manque pour compléter sa collec’. Hélas, une fois sa conquete achevée, Attila doit se rendre a l’évidence : il s’emmerde. Meme son « petit barbare » (oui, ceci est une métaphore) reste de glace. Ce n’est pas le genre a faire des phrases, Attila. Mais la, force est de reconnaître qu’il « souffre de la vie » - en un mot comme en cent, voila notre Attila atteint de dépression. Le coup de mou. Mettez-vous a sa place : que lui reste-t-il a faire d’exaltant maintenant que le monde entier est sous sa coupe ?

Apres Sigmund Freud et Vincent Van Gogh, c’est au tour d’Attila d’etre passé a la moulinette de l’humour dévastateur de Manu Larcenet. Cette fois encore, l’auteur du Combat ordinaire s’amuse a révéler l’etre de chair et de sang caché derriere le mythe. Enfin, pour parler normalement, nous dirons qu’il s’amuse a réécrire la légende et a nous offrir une dimension inédite du personnage.