Cinq heures du Mattt

Cinq heure du Mattt, c’est un peu l’heure lorsque la ville dort et que Matt hurle à la mort ou à l’amour. Continuant son auto-psy, Matt Konture, se livre toujours plus profondément à ses confidents lecteurs. On y découvre avec ravissement qu’il lui arrive, malgré son auto-dénigrement quasi permanent, de rencontrer des filles et de faire des choses avec. On y recroise sa mère absente et sa belle mère un peu trop présente, son nombril obnubilant et sa bande de maravaristas, enfants de la balle, néo-ruraux post punks et autres incrusteurs sympathiques. Inquiets par les trop rares évocations de sa fille, on sait bien que s’il n’en parle pas, c’est pour mieux espérer la revoir et la tirer des griffes des faux écolos vrais Talibans qui prétendent faire son bonheur. Et plus ça va, plus on l’aime, le Matt. Et comme plus on l’aime, plus il s’aime, on finit par espérer que ce débordement d’amour rejaillira au-delà des montagnes de Lozère pour ensevelir les vieux quartiers de Montpellier sous des torrents de bien-être.