Nuit, tous les chats sont gros (La)

Mesdames et Messieurs, j’ai aujourd’hui la joie de vous annoncer la reprise du service de vos zygomatiques ! Voici enfin la suite des aventures du Chat Bouboule, le félin sans-gêne perdu à Grumeauland. SI vous connaissez déjà Bouboule, vous avez certainement cessé de me lire, et filé vous procurer cette nouvelle pépite, ainsi qu’une bonne bouteille de champagne. Je vous comprends totalement ! Mais bon, j’ai l’air un peu stupide à écrire dans le vide maintenant… Alors ne m’en veuillez pas si je change d’interlocuteur… Bon, vous, oui, vous qui ne connaissez pas encore Bouboule, laissez-moi vous le présenter. Bouboule est un chat qui, comme son nom l’indique, a un max de croquettes, pâtées (et quelques victuailles chipées à son humaine) entre la peau et les os. Ce qui pourrait le rendre sacrément confortable, sauf qu’en général c’est plutôt lui qui s’installe sur les genoux de son humaine. Et qui trouve vraiment trop épuisant de rentrer ses griffes… C’est aussi un fashion coupable, saccageant tous les pulls et robes qui lui tombent sous la patte, et prend un malin plaisir à y semer la quasi intégralité de sa fourrure. Bouboule est un pacha qui dicte les règles de sa boîte en carton son palais. N’essayez jamais de la lui faire à l’envers avec une litière non nickel ou un hamster pas frais. Il fait sa loi, et tout le monde s’y plie. Tout le monde ? Non. Un duo d’irréductibles bambins ont su le faire plier à leurs propres exigences. Le tout sous l’œil totalement désemparé de l’intendante du Grumeauland, qui ne peut qu’assister aux multiples bêtises débordante d’imagination de son fauve et des bourreaux de ce dernier. Bref… Bouboule est un chat comme les autres. Mais son humaine a une façon unique de le croquer (au sens pictural du terme, inutile d’appeler la S.P.A. !), mêlant à son trait le désarroi, certes, mais surtout toute la tendresse qui sont le quotidien des amoureux des chats. Alors, rendez-vous à Grumeauland !