Bouquet de femmes en vase clos

Vous passerez la journée du 24 décembre dans la maison de retraite des Glaïeuls avec trois générations d’infirmières. Marguerite, centenaire et récemment arrivée à l’EHPAD, vient briser la monotonie de sa vie solitaire. Son esprit vif revitalise deux soignantes, Iris et Garance. Fraîchement diplômée à 22 ans, Iris reconnaît les défis de son métier face aux conditions précaires de celui-ci. Garance, après 33 ans de service, ressent tristesse et fatalisme face à l’évolution négative des conditions de travail dans les hôpitaux. Malgré son professionnalisme, elle ne trouve plus de sens dans ce qu’elle fait.
Au-delà de leurs différences, un élément les unit : leurs noms de fleurs, témoins symboliques de leur identité et de leur parcours. Dans ce tableau où se mêlent espoirs et désillusions, les trois femmes trouvent une forme de réconfort dans leur solidarité, comme les fleurs d’un même bouquet puisant leur force dans un environnement inhospitalier. En dépit des difficultés et des désenchantements, elles s’accrochent à cette communion pour continuer à exister et à oeuvrer, même dans l’ombre d’un système de santé en crise.