Nuit de fureur
Oneshot

Nuit de fureur Critique de Thomas Clément

Parution: 5 mai 2008
1 édition recensée
Peardale, années 40, quelque part dans l’Amérique profonde. Un petit homme à l’allure juvénile débarque dans cette petite ville tranquille, pour y suivre de sages études, dit-il à Mme Winroy, la séduisante logeuse qui l’accueille dans sa pension (…)

Little Bigger mesure un mètre cinquante, paraît dix-sept ans alors qu’il en a trente, souffre de multiples maux, dont la tuberculose. Et il s’est vu offrir 30 000 dollars pour éliminer un témoin dangereux.

Adapté du roman éponyme de Jim Thompson qui inaugura la fameuse collection Rivages/Noir en 1986, Nuit de fureur tente de restituer ce qui en faisait la force, de la noirceur et de la déchéance du personnage principal vers la folie, de l’atmosphère si particulière de l’Amérique des années 50 à la possibilité de rédemption grâce à l’amour. Et c’est bien là le problème, car si cet album se laisse lire, il souffre malgré tout de la comparaison avec l’œuvre originale dont il ne parvient pas à retrouver le souffle, ni la densité, malgré la beauté des dessins de Miles Hyman.

Par Thomas Clément.