Oneshot

Crépuscule civil

5 septembre 2013 - 164 pages - Édité par Frémok
Crépuscule civil par Steve Michiels - Couverture
© Frémok / Michiels
Crépuscule civil est un album oneshot érotique de Steve Michiels, paru en 2013. Selon nos informations, il n'en existe qu'une seule édition, publiée par Frémok.
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Auteurs

Scénariste: Steve Michiels
Dessinateur: Steve Michiels

1 édition

Crépuscule civil - 9782930204680
5 septembre 2013
Editeur: Frémok
ISBN: 978-2-93020468-0
EAN: 9782930204680
ISBN-10: 2930204680
ASIN: 2930204680
ID édition: 76178
Album 164 pages
Poids: 0.908 kg
28.5 x 22 x 2.1 cm

Synopsis

Dans une banlieue résidentielle non identifiée, un homme est mis dehors par sa femme. Elle reçoit ses amies à la maison pour une réunion Tupperware un peu… particulière. Durant toute une nuit, nous allons suivre les pérégrinations de cet homme, témoin passif et penaud d’une série d’événements violents et insensés

« Crépuscule Civil » de Steve Michiels pourrait avoir pour sous-titre : « précis de sociologie flamande à l’usage d’un lecteur curieux », tant il est vrai que son univers surréaliste déroute, intrigue et fascine à la fois. Ce qui frappe avant tout lors de la lecture, c’est la violence et l’omniprésence du sexe dans un milieu où on ne l’attend pas forcément, comme une façon de régler son compte avec une classe moyenne désoeuvrée, consumériste et perverse, qui se dissimule habilement derrière le vernis des convenances, derrière les murs de pavillons cossus

Drôles, bêtes et méchants, ses lavis gris dessinent les contours d’une folie indubitablemen

partagée, d’un égoïsme et d’une cupidité à l’image de nos sociétés matérialistes, tout en procédant à une fine mise en abyme du médium de la Bande Dessinée

Grâce à un jeu de bascule, en filigranes tout au long du récit, entre réalité et fiction, Steve Michiels dessine une autre histoire, qui interroge le processus créatif en lui même. Une relation complexe et ambigüe s’établit entre lui et son personnage principal et donne au « Crépuscule Civil » les dimensions vertigineuses d’une pièce de Calderon ou mieux encore, les couleurs mystiques de la légende du Golem. À l’image de la créature du Maharal, le personnage de bande dessinée a le visage tourné vers le ciel, l’air idiot, et ses gestes semblent poussés par une volonté autre que la sienne. Comme un somnambule, il traverse la ville dans la nuit le regard fixé sur une étoile, sans voir la série de faits divers épouvantables qui se déroulent sous ses yeux, et se dirige vers le bar, les jambes guidées par les pinceaux de son maître, dont il lisait le livre au début et qu’il rejoint à la fin.

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