Assassin qui parle aux oiseaux (L’) 1

Rejeté par la communauté, un jeune homme tente de renouer avec son pass

Aujourd’hui est un grand jour : on libère le Roitelet ! Après douze années de détention, Blaise Van Huppen quitte la prison.
Où peut-il aller ? S’envoler vers d’autres cieux, ou retrouver la maison familiale, près du village qui l’a condamné ? C’est là qu’il a vécu, c’est cet endroit qui abrite ses souvenirs, ses attaches, sa tradition. Ce sont ces arbres qui lui offraient les plus beaux points d’observation. Lui et sa maman aimaient tant les oiseaux ! C’est cette nature qui lui donnait sa force. C’est elle qui lui permettait d’apaiser les blessures causées par la mesquinerie des villageois. Car il n’est pas facile d’être un gamin sans père, avec une mère muette de naissance, un Flamand installé en Wallonie.
C’est cependant sans haine que le Roitelet décide de revenir dans la maison familiale. Mais dans le village, la surprise de le savoir libéré, laisse vite la place à la colère, à la peur et à la volonté de vengeance.</P

L’ homme et ses rapports à la natur

Voie empruntée dès ses tout premiers livres, Servais poursuit l’exploration des fonctionnements humains, utilisant la vie dans les campagnes, là où la relation de l’homme à la nature est directe et quotidienne. Comme un révélateur de l’âme humaine et des raisons profondes de ses agissements. Pour cette nouvelle histoire, d’une grande fluidité, Servais utilise la symbolique des oiseaux, très ancrée dans la tradition et l’imagerie populaire.

Ce récit est simultanément édité en français, néerlandais et patois gaumais !