Langorytes
Lock

Langorytes Critique de Jean-Sébastien PERON

Parution: 2 janvier 2008
1 édition recensée
Une épopée fantastique en 5 tomes, imaginée par la talentueuse Valp Les Langorytes, créatures dangereuses et effrayantes sont sur le point d’envahir Lock et de détruire tout ce qui existe Alors que peu de gens semblent s’en soucier, Noé, (…)

Le monde original et cohérent de Lock, lève enfin le voile sur ses mystères, au sein d’une conclusion riche en action et en révélations… hélas desservie par sa réalisation.

La race humaine est condamnée ! Népharius, créateur du monde de Lock et premier Maître des Portes, a ainsi pris sa décision en traitant un pacte avec les Langorytes, des créatures dangereuses et effrayantes qui sont sur le point d’envahir le monde de Lock et de détruire tout ce qui existe sur leur passage. Alors que peu de gens semblent s’en soucier, Noé, qui leur a échappé de peu grâce au pouvoir macabre d’Eve, cherche alors de l’aide pour les contrer et pour contrer ainsi Népharius par la même occasion. Mais ses déclarations ne semblent pas alerter la population de Lock. L’instant fatidique approche pourtant à grand pas... Mais Noé connaît bien Népharius, même très bien... En tout cas, bien plus qu’il ne pourrait y paraitre...

Pour terminer une aventure riche et dense en rebondissements, rien de mieux que des révélations capitales, des flashbacks et un ennemi effroyable et nombreux : Les Langorytes ! Dans ce tome 5, l’action est omniprésente et entrecoupée de preuves d’amour, et d’amitiés héroïques. On regrettera un découpage rendant les scènes de bataille confuses, mais surtout l’absence des seconds rôles. A peine ces derniers font ils une brève apparition dans l’épilogue, sans aucune surprise, avec en outre de nouvelles questions qui ne trouveront pas de réponses... Malgré tout, le dénouement de l’intrigue est passionnant et quitter ce monde fascinant qu’est Lock se fait à regret. Reste que l’on est encore déçu par la qualité du dessin (qui ne cesse de baisser depuis le tome 3). Auparavant, le trait original associé aux couleurs directes apportait à l’ensemble un vrai charme. Le trait de la jeune suissesse Valp rappelle toujours celui d’Atlantide, l’Empire Perdu (Disney), mais l’auteur n’assure plus elle-même la mise en couleurs. Informatisées et saturées, les couleurs ne s’harmonisent plus avec le reste. Les (trop) nombreuses erreurs graphiques des précédents tomes étaient dissimulées par la mise en couleur, mais ici l’informatique les fait plutôt ressortir ! De même, les décors, habituel point fort de la série, sont ici bâclés. Dommage... Lock reste tout de même une série à découvrir, rien que pour son monde !

Par Jean-Sébastien PERON.