
Maka-Maka 1 Critique de Thomas Clément
Jun est étudiante en art, extravertie, et accumule les conquêtes masculines. Nini se destine à devenir couturière. Elle est plutôt timide et réservée. Et surtout, elles sont toutes deux maka-maka, un mot d’origine hawaienne qui désigne une relation libertine entre deux personnes.
Ce manga hôjo-ai, traitant donc des relations, parfois intimes, entre filles est une belle découverte du dessinateur Olivier Vatine. Tombé dessus par hasard, l’auteur a tenu à le faire connaître au public francophone, et c’est tant mieux ! Evitant à la fois les poncifs du genre, où la vulgarité rivalise souvent avec la misogynie, Kishi Torajiro, qui prend en charge le scénario et le dessin, parvient à décrire la relation entre Jun et Nini avec tact et sensibilité, tout en remplissant parfaitement son contrat : produire un manga érotique.