Meilleure façon de mourir (La)
Hercule Potiron

Meilleure façon de mourir (La) Critique de Thomas Clément

Parution: 26 août 2009
1 édition recensée
Hercule Potiron vit à Londres, mais déteste les Anglais. Il est le plus grand détective et le plus grand cerveau de son époque. C’est du moins son opinion... Pour la première fois de sa vie, il se trouve confronté à une série de morts (…)

Considéré (par lui-même) comme le plus grand détective de tous les temps, Hercule Potiron (la référence parodique au personnage d’Agatha Christie est transparente !) est confronté à une série de décès des plus incongrus : un couple pris dans des sables mouvants dans leur demeure londonienne, un homme d’affaire qui fait une chute de 3 000 pieds dans sa baignoire et un citoyen anglais broyés par les mâchoires d’un tyrannosaure ! Pourra-t-il résoudre ces trois énigmes, en dépit de sa prétention éhontée et sa mauvaise foi proverbiale ?

Pierre Veys s’était déjà attaqué à quelques figures mythiques de la littérature (Maigret, Harry Potter) ou de la bande dessinée (Blake et Mortimer), le voici à présent en train de parodier Hercule Poirot. Grand maître du pastiche sarcastique, le scénariste livre ici une histoire policière jubilatoire, avec moultes moustaches, clubs anglais et zeppelins des années 30, servie par le dessin de Giancarlo Caracuzzo qui adopte pour l’occasion un trait plus dépouillé que d’habitude, sans pour autant y perdre son efficacité.

Par Thomas Clément.