
Meilleure façon de mourir (La) Critique de Thomas Clément
Considéré (par lui-même) comme le plus grand détective de tous les temps, Hercule Potiron (la référence parodique au personnage d’Agatha Christie est transparente !) est confronté à une série de décès des plus incongrus : un couple pris dans des sables mouvants dans leur demeure londonienne, un homme d’affaire qui fait une chute de 3 000 pieds dans sa baignoire et un citoyen anglais broyés par les mâchoires d’un tyrannosaure ! Pourra-t-il résoudre ces trois énigmes, en dépit de sa prétention éhontée et sa mauvaise foi proverbiale ?
Pierre Veys s’était déjà attaqué à quelques figures mythiques de la littérature (Maigret, Harry Potter) ou de la bande dessinée (Blake et Mortimer), le voici à présent en train de parodier Hercule Poirot. Grand maître du pastiche sarcastique, le scénariste livre ici une histoire policière jubilatoire, avec moultes moustaches, clubs anglais et zeppelins des années 30, servie par le dessin de Giancarlo Caracuzzo qui adopte pour l’occasion un trait plus dépouillé que d’habitude, sans pour autant y perdre son efficacité.