
Gentilhomme oriental (Un) Critique de Thomas Clément
Décidément, l’Asie n’en finit pas d’inspirer les auteurs de bande dessinée. Cette fois-ci, ce sont Didier Conrad et Wilbur qui, après le quatrième tome de la série Tigresse Blanche - Cycle 1 paru fin août dernier, livrent le second tome de la série RAJ.
Dans l’Inde du XIXe siècle, un jeune agent fraîchement débarqué de Londres enquête sur la mystérieuse disparition de membres éminents de l’Indian Political Service. Une affaire qui le confrontera aux traditions locales (ah ! la hiérarchie des castes indoues !) et aux sombres manoeuvres des puissants de l’époque.
Utilisant de manière surprenante (il nous avait habitué à un trait plus lâché) un graphisme dans la tradition des créateurs comme Hergé ou Jacobs, Didier Conrad traite ici d’un sujet qui lui tient visiblement à coeur : la confrontation de la société traditionnelle indoue avec l’occupant anglais. Un album qui intéressera les amateurs de ligne claire et d’aventures exotiques.