
Genshiken 3 Critique de Thomas Clément
Kio Shimoku poursuit son étude des us et coutumes des membres du Genshiken, le club d’étude de la culture visuelle moderne.
La série Genshiken, entre manuel du savoir-vivre à l’usage des otakus et documentaire anthropologique sur les moeurs des geek nippons vous apportera dans ce troisième volume une foule d’informations indispensables : monter un plastic model sans périr intoxiqué, survivre à une convention qui se tient en pleine canicule ou protéger son teint blafard tout en reluquant les filles en maillot de bain à la plage.
Après la surprise (agréable !) qu’ont constitué les deux premier tome, celui-ci trouve sa vitesse de croisière, en affinant la psychologie du personnage de Kasukabe. Cette jeune fille, originellement totalement réfractaire à la culture otaku, a tout de même intégré le Genshiken pour suivre son petit ami Kôsaka. Il semblerait même qu’elle commence à apprécier cet univers, en partie à cause de l’influence de Ohno, cosplayeuse aux formes généreuse et passionnée de maquettes et de fanzines Yaoi.
Comme les précédents volumes, celui-ci est complété d’une partie rédactionnelle faisant le point sur les références et autres private jokes qui parsèment le manga, complétée par une disgression sur le concept du moe, un reportage sur l’université Chuo Daigaku dont on retrouve les décors dans le manga, ainsi qu’une petite histoire des maquettes Bandai.
A noter : ce volume est vendu accompagné d’un DVD contenant un épisode de l’anime Kujibiki Unbalance, série créée de toute pièce pour le manga Genshiken lui-même.