Lorna
Oneshot

Lorna Critique de 9e Art En Vienne

Parution: 30 mai 2012
1 édition recensée
Lorna est une déclaration d’amour au cinéma bis.À la manière d’un Tarantino du Neuvième Art, Brüno nous fait partager sa passion pour la série Z. Il se fait plaisir et nous avec, dans cette histoire délirante et jouissive qui passe au (…)

Vibrant hommage au cinéma-bis de la deuxième moitié du vingtième siècle. C’est du grand n’importe quoi, mais envoyé de façon si habile et
jubilatoire que cet ouvrage réjouira les plus blasés d’entre vous. Imaginez un peu :
- une femme géante nue de 40 mètres de haut
- un virus boosté à l’ADN de tarentule qui transforme les humains en
- monstres incontrôlables
- une actrice porno au sommet de sa carrière
- un alien qui oblige les terriens à être ses amis
Et la liste est loin d’être complète

Graphiquement, Brüno est au sommet de son art. L’album est présenté en bichromie noir et orangé, ce qui renforce le coté « vintage » de l’objet et plonge le lecteur dans un univers parallèle assez déroutant.

Attention, sans être réellement pornographique, cet album ne s’adresse pas à un jeune public. D’ailleurs la brillante et très lyrique préface signée par Jean-Pierre Dionnet prévient le lecteur de ce qui l’attend. Je cite : « N’achetez pas ce livre. Il est dangereux pour vous et peut nuire à votre santé mentale, physique et civique ».

Par 9e Art En Vienne.