Veillée mortuaire
Sandman (Panini)

Veillée mortuaire Critique de Carole d’Anvers

Parution: 15 avril 2009
1 édition recensée
Toutes les bonnes choses ont une fin : voici le dernier tome du chef-d’oeuvre de Neil Gaiman. Dans cet ultime volet, tous les rêveurs se réunissent pour pleurer la mort du Roi des Rêves. Une petite consolation cependant pour ceux qui se demandent (…)

Sandman, le Roi des Rêves, n’est plus. Ses amis, et ses ennemis, se rassemblent en un lieu étrange pour lui rendre un dernier hommage, mais ces obsèques seront aussi l’occasion pour chacun de faire un bilan de ses bonnes ou mauvaises actions. Dans un monde où la réalité n’est pas celle que l’on croit, Morphée, Shakespeare, la sagesse orientale et un homme qui refuse de mourir sont autant de pièces d’un puzzle que Neil Gaiman, associé tour à tour avec Michael Zulli, Jon J. Muth et Charles Vess, dévoile peu à peu pour notre plus grand plaisir.

Panini Comics poursuit avec opiniâtreté ses tentatives pour faire découvrir le label Vertigo, un label créé par DC Comics et orienté vers un lectorat plus mature que l’habituelle clientèle des super-héros costumés. Ce dixième tome de la série Sandman, qui constitue un récit autonome, se révèle d’une grande densité scénaristique, au carrefour de la littérature et de la bande dessinée, mais cette qualité devient par moment un défaut, tant l’univers de Neil Gaiman, peuplé de références à l’Antiquité et ses légendes, peut parfois être un peu confus. Un album à conseiller aux lecteurs exigeants, qui n’hésiteront pas à revenir en arrière pour bien saisir toute la richesse des intrigues.

Par Carole d’Anvers.