A chacun son dû
Daredevil

A chacun son dû Critique de Thomas Clément

Parution: 15 avril 2009
1 édition recensée
Matt Murdock doit faire face aux bouleversements de son existence et trouve enfin un moyen d’aller de l’avant. Mais une nouvelle menace surgie de son passé pointe à l’horizon. et après le désastre de la guerre civile, incarner Daredevil est (…)

Matt Murdock, revenu de son périple en Europe où il a retrouvé l’assassin présumé de son ami Foggy Nelson qu’il croyait décédé, retrouve son quartier de Hell’s Kitchen. L’univers Marvel, encore marqué par les conséquence du cross-over géant Civil War, ne fait décidément pas de cadeaux à ses héros puisqu’il doit une fois encore faire preuve de beaucoup de courage et d’opiniâtreté pour retrouver sa place de justicier, d’autant plus qu’il devra prallélement déjouer une machination visant à faire accuser de meurtres l’ex-Gladiateur repenti.

Sombre comme on l’aime, l’Homme sans Peur revient dans ce seizième tome de la série que Panini lui offre dans sa collection 100% Marvel. Ed Brubaker sait décidément trouver le ton juste pour s’occuper de Daredevil, les dialogues claquent comme des drapeaux un soir de tempête, l’ambiance est sombre à souhait et le retour du Gladiateur, un méchant de seconde zone rangé de voitures, s’avère être une bonne idée. Les styles graphiques de Michael Lark, Stefano Gaudino et Lee Weeks sont suffisamment homogènes pour donner une unité à l’ensemble qui se révèle parfaitement équilibré.

Par Thomas Clément.