Hysteria

Sans texte ni bulles, Hysteria porte l’empreinte d’un séjour d’une année en Pologne. "A part l’amour et les enfants, tout, dans ce monde, est fondamentalement triste et terne" explique Claudius Gentinetta. Ce pessimisme foncier se retrouve dans toutes ses oeuvres. Mais le choc de cette conviction intime avec un monde marqué par le communisme et sa faillite donne lieu à des histoires et des images où s’exprime une profonde sympathie pour des gens qui confondent leurs rêves, leurs fantasmes et la réalité. La mise en scène est magnifiée par l’emploi d’une perspective très libertaire, ce qui donne des images qui n’arrêtent pas de danser, de vibrer, comme possédées par un léger éthylisme.